New analysis: cultivated meat could contribute €20-85bn per year to the EU economy and catalyse 3.5Gt of emissions mitigation – if it receives the right investment and support.

If global trends continue, meat consumption is set to grow significantly, with demand increasing by 30% by 2050. However, our food systems are already at capacity. We cannot feed the world’s growing population and protect the planet without fundamental change to the food industry.

Alternative proteins are an important part of this change, as they offer a key solution to meet the increasing demand for meat while staying within planetary boundaries. Cultivated meat is one type of alternative protein, which involves growing meat and other components (like fat) directly from animal cells. Cultivated meat can be used to produce standalone products, or as an ingredient in plant-based products to improve their taste and texture. 

To understand the potential of this new industry within the EU, Systemiq, supported by the Good Food Institute Europe, modelled a range of ambitious yet plausible scenarios where certain technical, regulatory and political milestones for cultivated meat are met. The cultivated meat industry presents a significant opportunity for the EU, with the potential to create economic growth and jobs. For instance, the cultivated meat market in the EU could be worth a combined €15-80bn in new domestic and export markets across the value chain by 2050, contributing €20-85bn to the EU economy every year, and creating up to 90k new high-skilled jobs by 2050. Scaling up the cultivated meat sector in this way could also help to unlock a wider market for plant-based proteins, with broader economic benefits for producers and the agricultural sector.

There are strong environmental arguments too. A future cultivated meat sector that’s successful in unlocking the wider adoption of plant-based products could mitigate up to 3.5 gigatons of GHG emissions – 17% of all the food system’s emissions in 2050, as well as reducing the amount of land required for agricultural use by 22-33%.

However, this potential growth is not guaranteed and depends on decisions being taken now:

  • Governments should retain the existing clear path to regulatory approval for cultivated meat products in key regions, and significantly step up policy support and R&D funding.
  • Up to €5bn of funding (€0.5bn from public sources) is required in the EU annually (to 2050) to unlock this opportunity globally – for R&D, infrastructure build-out and broader supply chain scale-up. 
  • Technological development is needed to improve cell line development, increase efficiency and to scale up cultivated meat-specific bioreactors and equipment. These will be vital to ensuring that cultivated meat can compete on cost with conventional products and scale to the mass market.
  • Last but not least, acceptance from European consumers will be key to a future cultivated meat sector’s success. Consumers need to be confident that cultivated meat is safe and satisfied with its price and performance compared to conventional products. There also need to be commonly accepted product names, and greater awareness of the climate, nature and food security benefits.

At a time when the EU’s future green industrial competitiveness is in the spotlight, the EU should create a supportive policy and regulatory environment to send the right signals to unlock this opportunity and ensure private capital starts to flow.

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L’avenir de la viande cultivée en Europe

Selon une nouvelle analyse, la viande cultivée pourrait représenter 20 à 85 milliards d’euros pour l’économie de l’UE chaque année et contribuer à l’atténuation des émissions à hauteur de 3,5 milliards de tonnes, si elle bénéficie de l’appui et des investissements appropriés.

Si les tendances mondiales persistent, la consommation de viande devrait augmenter de manière significative : la demande devrait connaître une hausse de 30 % d’ici 2050. Or, nos systèmes alimentaires tournent déjà à plein régime. Nous ne pouvons pas nourrir la population mondiale en pleine croissance tout en protégeant la planète si le secteur alimentaire ne connaît pas de profondes mutations.

La diversification des sources de protéines joue un rôle important dans ce changement. En effet, il s’agit d’une solution cruciale pour satisfaire la demande croissante en viande dans le respect des limites planétaires. La viande cultivée figure parmi les options possibles  pour diversifiier nos sources de protéines. Elle consiste à cultiver de la viande et d’autres composants (par exemple, des graisses) directement à partir de cellules animales. La viande cultivée peut être utilisée pour fabriquer des produits distincts ou en tant qu’ingrédient dans les produits végétaux afin d’en améliorer le goût et la consistance.

Afin de comprendre le potentiel de ce nouveau secteur au sein de l’UE, Systemiq a modélisé, avec le soutien du Good Food Institute Europe, plusieurs scénarios ambitieux, mais plausibles, qui permettent de franchir certaines grandes étapes techniques, réglementaires et politiques pour la viande cultivée. Ce secteur représente une opportunité importante pour l’UE grâce à son potentiel de création d’emplois et de croissance économique. Par exemple, le marché de la viande cultivée au sein de l’UE pourrait valoir entre 15 et 80 milliards d’euros au total sur les nouveaux marchés intérieurs et des exportations tout au long de la chaîne de valeur d’ici 2050. Ainsi, il pourrait contribuer de 20 à 85 milliards d’euros à l’économie de l’UE chaque année et créer jusqu’à 90 000 emplois hautement qualifiés d’ici 2050. En outre, un tel développement à plus grande échelle de l’industrie de la viande cultivée pourrait favoriser l’accès à un marché plus vaste des protéines végétales, ce qui génèrerait des avantages économiques plus importants pour les producteurs et productrices et pour le secteur agricole.

Il existe également de solides arguments environnementaux. Si le secteur de la viande cultivée réussit à favoriser une adoption plus vaste des produits végétaux à l’avenir, elle pourrait atténuer les émissions de gaz à effet de serre jusqu’à 3,5 milliards de tonnes (ce qui représente 17 % de toutes les émissions que le système alimentaire génèrera en 2050) tout en diminuant de 22 à 33 % la quantité de terres requises pour un usage agricole.

Toutefois, cette croissance possible n’est pas garantie et dépend des décisions qui sont prises aujourd’hui.

  • Les gouvernements doivent conserver dans les principales régions l’actuelle procédure bien établie d’autorisation  réglementaire pour les produits à base de viande cultivée tout en développant de manière significative l’appui politique et le financement de la R&D.
  • Un financement s’élevant jusqu’à 5 milliards d’euros (dont 0,5 milliard d’euros provenant de sources publiques) est requis dans l’UE chaque année (jusqu’en 2050) afin de saisir pleinement cette opportunité. Les financements doivent soutenir  la R&D, la construction d’infrastructures et le développement à une plus grande échelle de la chaîne d’approvisionnement.
  • L’innovation technologique est nécessaire pour améliorer le développement des lignées cellulaires, pour optimiser l’efficacité, mais aussi pour développer à grande échelle des équipements et des bioréacteurs adaptés à la viande cultivée. Cette condition sera indispensable pour garantir que la viande cultivée est en mesure de rivaliser avec les produits conventionnels en matière de coûts et d’intégrer le marché des produits de masse.
  • Dernier point, mais non le moindre, l’acceptation des consommateurs et des consommatrices en Europe jouera un rôle fondamental dans la réussite du secteur de la viande cultivée à l’avenir. Les consommateurs et les consommatrices doivent avoir l’assurance que la viande cultivée est un produit sûr, mais aussi trouver ses performances et son prix satisfaisants par rapport aux produits conventionnels. Les noms des produits doivent également être communément acceptés. Enfin, il est nécessaire de sensibiliser davantage le grand public aux avantages liés à la lutte contre le changement climatique, à l’environnement et à la sécurité alimentaire.

Alors que la future compétitivité industrielle verte  de l’UE est actuellement sous le feu des projecteurs, l’Union européenne devrait instaurer un environnement réglementaire et politique favorable qui envoie les signaux appropriés pour tirer parti de cette opportunité et garantir le déblocage de capitaux privés.

L’opportunité pour la France

La France pourrait développer un marché pour la viande cultivée d’une valeur de 13 milliards d’euros d’ici 2050, créant jusqu’à 15 000 emplois. Le marché intérieur de la viande cultivée pourrait atteindre une valeur d’entre 1,6 et 7 milliards d’euros d’ici 2050, couvrant jusqu’à 70 % de la demande nationale pour les produits finis. En termes d’exportations, la France pourrait générer des revenus annuels d’entre 600 millions et 6,1 milliards d’euros d’ici 2050.

Un marché français de la viande cultivée pourrait s’appuyer sur l’expertise de la France en biotechnologies et ses solides capacités de recherche, soutenues par plus de 7 milliards d’euros en investissements publics. Il pourrait également bénéficier  d’un écosystème national de start-ups bien établi.

De plus, la France dispose d’un riche patrimoine culinaire et d’un secteur agroalimentaire historiquement fort. Ces atouts offrent aux entreprises françaises productrices de viande cultivée l’opportunité de suivre les traces d’entreprises comme Danone et Lactalis qui ont réussi à introduire les aliments français sur les marchés mondiaux.

La valeur ajoutée pour les ressources naturelles françaises et le climat

L’analyse suggère que, parallèlement aux bénéfices économiques potentiels, le développement de la viande cultivée peut avoir un impact positif sur l’environnement et le climat. Selon les estimations de  l’analyse, un secteur de la viande cultivée plus développé pourrait réduire  les émissions de gaz à effet de serre en France de 27 à 44 millions de tonnes. En outre, le secteur pourrait libérer entre 11 et 18 millions d’hectares de terres agricoles et réduire la consommation d’eau jusqu’à 2,78 millions de mètres cubes.

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El futuro de la carne cultivada en Europa

Nuevo análisis: con la inversión y el apoyo adecuados, la carne cultivada podría aportar a la economía europea entre 20.000 y 85.000 millones de € anuales y acelerar la mitigación de 3,5 gigatoneladas de emisiones de gases de efecto invernadero.

Si la tendencia mundial se mantiene, el consumo de carne crecerá notablemente de aquí a 2050, con un incremento de la demanda del 30 %. Sin embargo, nuestros sistemas alimentarios ya están al límite de su capacidad. No podemos aspirar a alimentar a una población mundial en crecimiento y proteger al planeta al mismo tiempo sin introducir cambios profundos en la industria alimentaria.

Las proteínas alternativas son una de las claves de este cambio, ya que son esenciales para satisfacer la incesante demanda de carne sin sobrepasar los límites planetarios. La carne cultivada es un tipo de proteína alternativa que consiste en producir carne y otros componentes (como la grasa) directamente a partir de células animales. La carne cultivada puede utilizarse para elaborar productos individuales o como ingrediente en productos de origen vegetal para mejorar su sabor y textura. 

Para entender el potencial de esta nueva industria en el marco de la UE, Systemiq, con la ayuda de Good Food Institute Europe, modelizó una serie de escenarios ambiciosos pero plausibles si se cumplen determinados hitos técnicos, legislativos y políticos con respecto a la carne cultivada. La UE tiene ante sí una magnífica oportunidad de crear crecimiento económico y empleo gracias a la industria de la carne cultivada. Por ejemplo, el mercado de la carne cultivada en la UE podría inyectar entre 15.000 y 80.000 millones de € en nuevos mercados nacionales y de exportación a lo largo de la cadena de valor de aquí a 2050. Esto significaría una aportación de entre 20.000 y 85.000 millones de € anuales a la economía europea y la creación de hasta 90.000 nuevos puestos de trabajo altamente cualificados de aquí a 2050. Esta ampliación del sector de la carne cultivada también abriría un mercado más amplio para las proteínas de origen vegetal, lo que reportaría mayores beneficios económicos a los productores y al sector agroganadero. 

También hay argumentos medioambientales de peso para apostar por esta nueva industria. Un futuro sector de la carne cultivada que consiguiera implantar una gama más amplia de productos de origen vegetal en el mercado podría mitigar hasta 3,5 gigatoneladas de emisiones de gases de efecto invernadero (el 17 % de todas las emisiones del sistema alimentario en 2050), además de requerir entre un 22 % y un 33 % menos de superficie uso agrícola.

Sin embargo, este crecimiento potencial no está garantizado y depende de las siguientes decisiones a partir de ahora:

  • Los gobiernos deben legislar para aprobar la producción de carne cultivada en regiones clave e intensificar políticas que la apoyen, así como aumentar la financiación en I+D.
  • Para que esta oportunidad se materialice a escala mundial a través de la inversión en I+D, la creación de infraestructuras y la ampliación de la cadena de suministro, la UE necesita hasta 5.000 millones de € de financiación cada año (hasta 2050), de los cuales 500 deberían proceder de fuentes públicas
  • El desarrollo tecnológico es imprescindible para mejorar el desarrollo de líneas celulares, aumentar la eficiencia y ampliar los biorreactores y equipos específicos para producir carne cultivada. Solo así la carne cultivada podrá competir en costes con los productos convencionales y llegar al mercado de masas.
  • Por último, pero no por ello menos importante, el futuro del sector de la carne cultivada pasa por la aceptación de los consumidores europeos, que deben confiar en que se trata de un producto seguro y estar contentos con su precio y rendimiento en comparación con los productos convencionales. También es necesario que la denominación de los productos favorezca su aceptación y comunicar mejor los beneficios que reportan para el clima, la naturaleza y la seguridad alimentaria.

En este momento, en el que la competitividad de la industria verde europea del futuro está en el punto de mira, la UE debe crear un entorno político y legislativo propicio para que se materialice esta oportunidad y el capital privado empiece a fluir. 

La oportunidad para España

España es uno de los países mejor posicionados entre los sujetos a estudio para desarrollar un sector de carne cultivada altamente competitivo, gracias a su potente industria farmacéutica, que podría faciltiar la producción de insumos y maquinaria para la cadena de valor de la carne cultivada. Además, en calidad de séptimo principal exportador de productos agroalimentarios del mundo, nuestro país podría tener la infraestructura necesaria para escalar la producción y exportación de carne cultivada.

El potencial para la economía española.

El mercado doméstico podría alcanzar un valor de entre 1.400 y 6.200 millones de euros para 2050, cubriendo hasta un 80% de la demanda nacional de productos finales. En términos de exportaciones, España podría generar entre 500 y 2.700 millones de euros en ingresos anuales para 2050, satisfaciendo una pequeña parte de la demanda europea y global de productos de carne cultivada y de sus componentes.

El valor añadido para nuestros recursos naturales y para el clima.

El informe apunta a que el desarrollo de carne cultivada podría tener un impacto ambiental positivo además de sus mencionados beneficios económicos. Su producción, según estima el informe, podría reducir las emisiones de gases de efecto invernadero (GEI) entre 22 y 36 millones de toneladas, favorecer el uso más eficiente de entre 9 y 14 millones de hectáreas de suelo agrícola, y reducir el consumo de agua en hasta 2,25 millones de metros cúbicos. Estos suponen algunos de los principales retos ambientales para España, como las emisiones GEI o la escasez de agua, que afectan especialmente al sector agrícola.

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Die Zukunft für kultiviertes Fleisch in Europa

Eine neue Analyse zeigt: Kultiviertes Fleisch könnte jährlich 20 bis 85 Mrd. € zur EU-Wirtschaft beitragen und eine Emissionsminderung von 3,5 Gt bewirken – sofern der Sektor die notwendigen Investitionen und entsprechende Unterstützung erhält.

Wenn die derzeitigen globalen Entwicklungen anhalten, wird der Fleischkonsum in den nächsten Jahren deutlich zunehmen und die Nachfrage bis 2050 um 30 % steigen. Doch unsere Ernährungssysteme sind bereits heute an ihrer Belastungsgrenze. Ohne grundlegende Veränderungen in der Lebensmittelindustrie wird es uns nicht gelingen, die wachsende Weltbevölkerung weiter zu ernähren und gleichzeitig unseren Planeten zu schützen.

Alternative Proteine leisten einen entscheidenden Beitrag zu diesem Wandel: Sie stellen eine zentrale Lösung dar, um die steigende Nachfrage nach Fleisch zu decken, ohne die planetaren Grenzen zu überschreiten. Bei kultiviertem Fleisch handelt es sich um eine Art von alternativen Proteinen, bei der Fleisch und Fleischbestandteile (wie Fett) direkt aus tierischen Zellen hergestellt werden. Kultiviertes Fleisch kann zur Herstellung eigenständiger Produkte oder als Inhaltsstoff in pflanzenbasierten Produkten zur Verbesserung von Geschmack und Textur eingesetzt werden. 

Um das Potenzial dieses neuen Sektors innerhalb der EU besser zu verstehen, hat Systemiq mit der Unterstützung des Good Food Institute Europe eine Reihe an ambitionierten, aber plausiblen Szenarien erstellt, in denen bestimmte technische, regulatorische und politische Meilensteine für kultiviertes Fleisch erreicht werden. 

Der Sektor für kultiviertes Fleisch stellt eine große Chance für die EU dar, denn er hat das Potenzial zur Schaffung von Wirtschaftswachstum und Arbeitsplätzen. So könnte der Markt für kultiviertes Fleisch in der EU entlang der Wertschöpfungskette bis 2050 neue Binnen- und Exportmärkte in Höhe von insgesamt 15–80 Mrd. € erschließen. Dabei würde der Sektor jährlich 20–85 Mrd. € zur EU-Wirtschaft beitragen und bis 2050 bis zu 90.000 hochqualifizierte Arbeitsplätze schaffen.

Die Studie geht davon aus, dass ein großer Teil des Sektors nicht durch kultivierte Endprodukte, sondern durch funktionale Inhaltsstoffe gekennzeichnet ist, die pflanzliche Produkte verbessern können. Deshalb könnte das Wachstum des Sektors für kultiviertes Fleisch auch dazu beitragen, einen größeren Markt für pflanzliche Proteine zu erschließen, was wiederum einen breiteren wirtschaftlichen Nutzen für Unternehmen im Plantbased-Bereich und für den Agrarsektor mit sich bringen würde. 

Zudem gibt es starke ökologische Argumente für kultiviertes Fleisch. Sollte es dem künftigen Sektor gelingen, die Akzeptanz von pflanzenbasierten Produkten zu erhöhen, könnte er eine Emissionsminderung von bis zu 3,5 Gigatonnen – d. h. 17 % der Gesamtemissionen des Ernährungssystems bis 2050 – sowie eine Verringerung des Flächenbedarfs für die Landwirtschaft um 22 bis 33 % erreichen.

Jedoch ist dieses potenzielle Wachstum nicht garantiert und hängt davon ab, ob jetzt die notwendige Weichenstellungen vorgenommen werden:

  • Die Politik sollte den beschrittenen Weg bei der Zulassung von Produkten aus kultiviertem Fleisch in wichtigen Regionen beibehalten und die finanzielle Förderung von Forschung und Entwicklung deutlich ausbauen.
  • Bis 2050 werden in der EU jährliche Investitionen von bis zu 5 Mrd. € (darunter 0,5 Mrd. € öffentliche Mittel) benötigt, um diese Chance umfassend zu nutzen – für Forschung und Entwicklung, Infrastrukturausbau und den Aufbau der Wertschöpfungskette. 
  • Zudem bedarf es technologischer Fortschritte, um die Zelllinienentwicklung zu verbessern, die Effizienz zu steigern und Fermenter für die Herstellung von kultiviertem Fleisch zu skalieren. Nur so kann sichergestellt werden, dass kultiviertes Fleisch hinsichtlich der Kosten auf Augenhöhe mit Fleisch aus Tierhaltung kommt und für den Massenmarkt geeignet ist.
  • Nicht zuletzt wird die Akzeptanz der Menschen in Europa entscheidend für den Erfolg eines künftigen Sektors für kultiviertes Fleisch sein. Verbraucherinnen und Verbraucher müssen darauf vertrauen können, dass kultiviertes Fleisch sicher ist, und kultiviertes Fleisch braucht die Preis- und Geschmacksparität mit herkömmlichem Fleisch. Zudem braucht es allgemein akzeptierte Produktbezeichnungen und ein stärkeres Bewusstsein für die Vorteile von kultiviertem Fleisch für Klima, Umwelt und Ernährungssicherheit.

Gegenwärtig steht die industrielle Wettbewerbsfähigkeit der EU im Fokus und die Schaffung eines unterstützenden politischen und regulatorischen Umfelds für kultiviertes Fleisch kann dazu beitragen, diese Chance zu nutzen und privates Kapital zu mobilisieren.

Deutschland ist eines der am besten positionierten EU-Länder, um einen hoch wettbewerbsfähigen Sektor für kultiviertes Fleisch zu entwickeln: Es ist nach den USA die führende Biotechnologie-Nation in den Bereichen wissenschaftliche Forschung und Innovation und verfügt über bemerkenswerte Biotechnologie-Innovationszentren. Darüber hinaus ist Deutschland einer der größten Pharmahersteller weltweit mit etablierten Unternehmen wie Merck und Eppendorf, die sich bereits als führende B2B-Lieferanten für die Wertschöpfungskette von kultiviertem Fleisch positionieren. Schließlich verfügt Deutschland über einen zukunftsorientierten Fleisch- und Landwirtschaftssektor mit vielen etablierten Akteuren, die sich zu diversifizierten Proteinunternehmen weiterentwickeln wollen. 

Der deutsche Markt für kultiviertes Fleisch könnte bis 2050 einen Gesamtwert von bis zu 16 Milliarden Euro erreichen und bis zu 17 Milliarden Euro zur Wirtschaft beitragen. Dies würde 0,4 % der deutschen Wirtschaftsleistung entsprechen und in etwa dem gleichkommen, was aktuell die Branche für Backwaren zur Wirtschaftsleistung beiträgt.

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Przyszłość hodowanego komórkowo mięsa w Europie

Nowa analiza: mięso hodowane komórkowo mogłoby co roku wnosić do unijnej gospodarki 20–85 mld EUR oraz przeciwdziałać 3,5 Gt emisji – o ile sektor otrzyma odpowiednie inwestycje i wsparcie.

Jeśli światowe trendy się nie zmienią, spożycie mięsa znacznie się zwiększy: do 2050 r. zapotrzebowanie na mięso wzrośnie o 30%. Nasze systemy żywnościowe już pracują jednak na pełnych obrotach. Jeżeli fundamentalnie nie zmienimy przemysłu żywnościowego, nie będziemy w stanie wyżywić światowej populacji, jednocześnie chroniąc naszą planetę.

Białka alternatywne to istotny element tej zmiany, ponieważ stanowią one klucz do zaspokajania rosnącego popytu na mięso oraz poszanowania granic planetarnych. Mięso hodowane komórkowo to rodzaj białek alternatywnych. Jego produkcja polega na hodowaniu mięsa i innych komponentów (np. tłuszczu) bezpośrednio na bazie komórek zwierzęcych. Mięso hodowane komórkowo można zarówno wykorzystywać do tworzenia produktów w pełni komórkowych, jak i stosować jako składnik w produktach roślinnych (co zapewnia ich lepsze smak i fakturę). 

Aby zrozumieć potencjał tego nowego sektora dla UE, firma Systemiq wraz z organizacją Good Food Institute Europe przygotowała ambitne, a zarazem możliwe do zrealizowania modele rynkowe tej branży. W scenariuszach tych założono osiągnięcie kluczowych etapów technologicznych, regulacyjnych oraz politycznych. Sektor mięsa hodowanego komórkowo niesie dla UE dużą szansę oraz potencjał na rozwój gospodarczy i nowe miejsca pracy. Na przykład: do 2050 r. rynek UE mięsa hodowanego komórkowo
w całym łańcuchu wartości mógłby osiągnąć na nowych rynkach unijnych
i eksportowych łączną wartość 15–80 mld EUR. Co roku zasilałoby to gospodarkę UE 20–85 mld EUR i do 2050 r. oznaczałoby nawet do 90 tys. nowych wyspecjalizowanych miejsc pracy. Taki rozwój sektora mięsa hodowanego komórkowo mógłby także poszerzyć rynek białek roślinnych oraz zapewnić więcej korzyści gospodarczych osobom produkującym żywność i całemu sektorowi rolniczemu. 

Za rozwojem tego sektora przemawiają również silne argumenty środowiskowe.
W przyszłości sektor mięsa hodowanego komórkowo, dzięki któremu produkty roślinne przyjmą się na rynku szerzej, będzie mógł zapobiec emitowaniu 3,5 Gt gazów cieplarnianych (co w 2050 r. stanowić będzie 17% emisji całego systemu żywnościowego). Ponadto produkty komórkowe mogą pomóc ograniczyć rozmiar przeznaczanych do celów rolniczych gruntów o 22–33%.

Nie możemy jednak zagwarantować, że sektor ten osiągnie ten potencjał – wszystko zależy od decyzji podejmowanych dzisiaj:

  • W kluczowych regionach rządy powinny kontynuować stosowanie dotychczasowych jasnych metod zatwierdzania regulacyjnego produktów. Należałoby też znacząco poprawić wsparcie polityczne oraz fundowanie badań
    i rozwoju.
  • Aby szansa ta była możliwa do zrealizowania na całym świecie, do 2050 r. UE będzie co roku potrzebować nawet 5 mld EUR funduszy (w tym 0,5 mld EUR ze źródeł publicznych). Środki będzie trzeba przeznaczać na badania i rozwój, budowanie infrastruktury oraz poszerzanie łańcucha dostaw. 
  • Rozwój technologiczny będzie niezbędny, by poprawić opracowywanie linii komórkowych, zwiększać skuteczność bioreaktorów i sprzętu do mięsa hodowanego komórkowo oraz zintensyfikować jego produkcję. Kwestie te odegrają kluczową rolę w zapewnieniu, że mięso hodowane komórkowo będzie mogło rywalizować cenowo z produktami konwencjonalnymi oraz że ten rodzaj towarów wejdzie na rynek masowy.
  • W końcu: akceptacja produktów komórkowych ze strony europejskich klientów
    i klientek zaważy na sukcesie tego sektora. Klienci muszą mieć pewność, że mięso hodowane komórkowo to produkt bezpieczny. Zdaniem konsumentów
    i konsumentek w stosunku do konwencjonalnych produktów towary te będą musiały osiągnąć równowartość cenową i wynikową. Należy także wypracować szeroko akceptowane nazwy produktów oraz promować wiedzę na temat ich korzyści dla klimatu, przyrody i bezpieczeństwa żywnościowego.

Przyszła kompetencyjność przemysłu ekologicznego UE jest obecnie szeroko dyskutowana; Unia powinna więc stworzyć wspierające politycznie i regulacyjnie otoczenie – nada to odpowiedni sygnał umożliwiający sięgnięcie po szansę związaną
z sektorem hodowli komórkowej i zapewni przepływ kapitału prywatnego. 

 

Możliwa sytuacja na poziomie krajowym: Polska

Polska może do 2050 r. rozwinąć rynek MHK o wartości 4 mld EUR, który opierałby się o silne możliwości farmaceutyczne napędzane przez produkcję produktów generycznych, jak i o dotychczasowe możliwości produkcyjne; silna przewaga konkurencyjna objawia się w niższych kosztach produkcji tego regionu UE  


Stworzyłoby to do 7 000 miejsc pracy, z czego około połowa była bezpośrednio związana z produkcją MHK

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New analysis: cultivated meat could contribute €20-85bn per year to the EU economy and catalyse 3.5Gt of emissions mitigation – if it receives the right investment and support.

If global trends continue, meat consumption is set to grow significantly, with demand increasing by 30% by 2050. However, our food systems are already at capacity. We cannot feed the world’s growing population and protect the planet without fundamental change to the food industry.

Alternative proteins are an important part of this change, as they offer a key solution to meet the increasing demand for meat while staying within planetary boundaries. Cultivated meat is one type of alternative protein, which involves growing meat and other components (like fat) directly from animal cells. Cultivated meat can be used to produce standalone products, or as an ingredient in plant-based products to improve their taste and texture. 

To understand the potential of this new industry within the EU, Systemiq, supported by the Good Food Institute Europe, modelled a range of ambitious yet plausible scenarios where certain technical, regulatory and political milestones for cultivated meat are met. The cultivated meat industry presents a significant opportunity for the EU, with the potential to create economic growth and jobs. For instance, the cultivated meat market in the EU could be worth a combined €15-80bn in new domestic and export markets across the value chain by 2050, contributing €20-85bn to the EU economy every year, and creating up to 90k new high-skilled jobs by 2050. Scaling up the cultivated meat sector in this way could also help to unlock a wider market for plant-based proteins, with broader economic benefits for producers and the agricultural sector.

There are strong environmental arguments too. A future cultivated meat sector that’s successful in unlocking the wider adoption of plant-based products could mitigate up to 3.5 gigatons of GHG emissions – 17% of all the food system’s emissions in 2050, as well as reducing the amount of land required for agricultural use by 22-33%.

However, this potential growth is not guaranteed and depends on decisions being taken now:

  • Governments should retain the existing clear path to regulatory approval for cultivated meat products in key regions, and significantly step up policy support and R&D funding.
  • Up to €5bn of funding (€0.5bn from public sources) is required in the EU annually (to 2050) to unlock this opportunity globally – for R&D, infrastructure build-out and broader supply chain scale-up. 
  • Technological development is needed to improve cell line development, increase efficiency and to scale up cultivated meat-specific bioreactors and equipment. These will be vital to ensuring that cultivated meat can compete on cost with conventional products and scale to the mass market.
  • Last but not least, acceptance from European consumers will be key to a future cultivated meat sector’s success. Consumers need to be confident that cultivated meat is safe and satisfied with its price and performance compared to conventional products. There also need to be commonly accepted product names, and greater awareness of the climate, nature and food security benefits.

At a time when the EU’s future green industrial competitiveness is in the spotlight, the EU should create a supportive policy and regulatory environment to send the right signals to unlock this opportunity and ensure private capital starts to flow.

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L’avenir de la viande cultivée en Europe

Selon une nouvelle analyse, la viande cultivée pourrait représenter 20 à 85 milliards d’euros pour l’économie de l’UE chaque année et contribuer à l’atténuation des émissions à hauteur de 3,5 milliards de tonnes, si elle bénéficie de l’appui et des investissements appropriés.

Si les tendances mondiales persistent, la consommation de viande devrait augmenter de manière significative : la demande devrait connaître une hausse de 30 % d’ici 2050. Or, nos systèmes alimentaires tournent déjà à plein régime. Nous ne pouvons pas nourrir la population mondiale en pleine croissance tout en protégeant la planète si le secteur alimentaire ne connaît pas de profondes mutations.

La diversification des sources de protéines joue un rôle important dans ce changement. En effet, il s’agit d’une solution cruciale pour satisfaire la demande croissante en viande dans le respect des limites planétaires. La viande cultivée figure parmi les options possibles  pour diversifiier nos sources de protéines. Elle consiste à cultiver de la viande et d’autres composants (par exemple, des graisses) directement à partir de cellules animales. La viande cultivée peut être utilisée pour fabriquer des produits distincts ou en tant qu’ingrédient dans les produits végétaux afin d’en améliorer le goût et la consistance.

Afin de comprendre le potentiel de ce nouveau secteur au sein de l’UE, Systemiq a modélisé, avec le soutien du Good Food Institute Europe, plusieurs scénarios ambitieux, mais plausibles, qui permettent de franchir certaines grandes étapes techniques, réglementaires et politiques pour la viande cultivée. Ce secteur représente une opportunité importante pour l’UE grâce à son potentiel de création d’emplois et de croissance économique. Par exemple, le marché de la viande cultivée au sein de l’UE pourrait valoir entre 15 et 80 milliards d’euros au total sur les nouveaux marchés intérieurs et des exportations tout au long de la chaîne de valeur d’ici 2050. Ainsi, il pourrait contribuer de 20 à 85 milliards d’euros à l’économie de l’UE chaque année et créer jusqu’à 90 000 emplois hautement qualifiés d’ici 2050. En outre, un tel développement à plus grande échelle de l’industrie de la viande cultivée pourrait favoriser l’accès à un marché plus vaste des protéines végétales, ce qui génèrerait des avantages économiques plus importants pour les producteurs et productrices et pour le secteur agricole.

Il existe également de solides arguments environnementaux. Si le secteur de la viande cultivée réussit à favoriser une adoption plus vaste des produits végétaux à l’avenir, elle pourrait atténuer les émissions de gaz à effet de serre jusqu’à 3,5 milliards de tonnes (ce qui représente 17 % de toutes les émissions que le système alimentaire génèrera en 2050) tout en diminuant de 22 à 33 % la quantité de terres requises pour un usage agricole.

Toutefois, cette croissance possible n’est pas garantie et dépend des décisions qui sont prises aujourd’hui.

  • Les gouvernements doivent conserver dans les principales régions l’actuelle procédure bien établie d’autorisation  réglementaire pour les produits à base de viande cultivée tout en développant de manière significative l’appui politique et le financement de la R&D.
  • Un financement s’élevant jusqu’à 5 milliards d’euros (dont 0,5 milliard d’euros provenant de sources publiques) est requis dans l’UE chaque année (jusqu’en 2050) afin de saisir pleinement cette opportunité. Les financements doivent soutenir  la R&D, la construction d’infrastructures et le développement à une plus grande échelle de la chaîne d’approvisionnement.
  • L’innovation technologique est nécessaire pour améliorer le développement des lignées cellulaires, pour optimiser l’efficacité, mais aussi pour développer à grande échelle des équipements et des bioréacteurs adaptés à la viande cultivée. Cette condition sera indispensable pour garantir que la viande cultivée est en mesure de rivaliser avec les produits conventionnels en matière de coûts et d’intégrer le marché des produits de masse.
  • Dernier point, mais non le moindre, l’acceptation des consommateurs et des consommatrices en Europe jouera un rôle fondamental dans la réussite du secteur de la viande cultivée à l’avenir. Les consommateurs et les consommatrices doivent avoir l’assurance que la viande cultivée est un produit sûr, mais aussi trouver ses performances et son prix satisfaisants par rapport aux produits conventionnels. Les noms des produits doivent également être communément acceptés. Enfin, il est nécessaire de sensibiliser davantage le grand public aux avantages liés à la lutte contre le changement climatique, à l’environnement et à la sécurité alimentaire.

Alors que la future compétitivité industrielle verte  de l’UE est actuellement sous le feu des projecteurs, l’Union européenne devrait instaurer un environnement réglementaire et politique favorable qui envoie les signaux appropriés pour tirer parti de cette opportunité et garantir le déblocage de capitaux privés.

L’opportunité pour la France

La France pourrait développer un marché pour la viande cultivée d’une valeur de 13 milliards d’euros d’ici 2050, créant jusqu’à 15 000 emplois. Le marché intérieur de la viande cultivée pourrait atteindre une valeur d’entre 1,6 et 7 milliards d’euros d’ici 2050, couvrant jusqu’à 70 % de la demande nationale pour les produits finis. En termes d’exportations, la France pourrait générer des revenus annuels d’entre 600 millions et 6,1 milliards d’euros d’ici 2050.

Un marché français de la viande cultivée pourrait s’appuyer sur l’expertise de la France en biotechnologies et ses solides capacités de recherche, soutenues par plus de 7 milliards d’euros en investissements publics. Il pourrait également bénéficier  d’un écosystème national de start-ups bien établi.

De plus, la France dispose d’un riche patrimoine culinaire et d’un secteur agroalimentaire historiquement fort. Ces atouts offrent aux entreprises françaises productrices de viande cultivée l’opportunité de suivre les traces d’entreprises comme Danone et Lactalis qui ont réussi à introduire les aliments français sur les marchés mondiaux.

La valeur ajoutée pour les ressources naturelles françaises et le climat

L’analyse suggère que, parallèlement aux bénéfices économiques potentiels, le développement de la viande cultivée peut avoir un impact positif sur l’environnement et le climat. Selon les estimations de  l’analyse, un secteur de la viande cultivée plus développé pourrait réduire  les émissions de gaz à effet de serre en France de 27 à 44 millions de tonnes. En outre, le secteur pourrait libérer entre 11 et 18 millions d’hectares de terres agricoles et réduire la consommation d’eau jusqu’à 2,78 millions de mètres cubes.

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El futuro de la carne cultivada en Europa

Nuevo análisis: con la inversión y el apoyo adecuados, la carne cultivada podría aportar a la economía europea entre 20.000 y 85.000 millones de € anuales y acelerar la mitigación de 3,5 gigatoneladas de emisiones de gases de efecto invernadero.

Si la tendencia mundial se mantiene, el consumo de carne crecerá notablemente de aquí a 2050, con un incremento de la demanda del 30 %. Sin embargo, nuestros sistemas alimentarios ya están al límite de su capacidad. No podemos aspirar a alimentar a una población mundial en crecimiento y proteger al planeta al mismo tiempo sin introducir cambios profundos en la industria alimentaria.

Las proteínas alternativas son una de las claves de este cambio, ya que son esenciales para satisfacer la incesante demanda de carne sin sobrepasar los límites planetarios. La carne cultivada es un tipo de proteína alternativa que consiste en producir carne y otros componentes (como la grasa) directamente a partir de células animales. La carne cultivada puede utilizarse para elaborar productos individuales o como ingrediente en productos de origen vegetal para mejorar su sabor y textura. 

Para entender el potencial de esta nueva industria en el marco de la UE, Systemiq, con la ayuda de Good Food Institute Europe, modelizó una serie de escenarios ambiciosos pero plausibles si se cumplen determinados hitos técnicos, legislativos y políticos con respecto a la carne cultivada. La UE tiene ante sí una magnífica oportunidad de crear crecimiento económico y empleo gracias a la industria de la carne cultivada. Por ejemplo, el mercado de la carne cultivada en la UE podría inyectar entre 15.000 y 80.000 millones de € en nuevos mercados nacionales y de exportación a lo largo de la cadena de valor de aquí a 2050. Esto significaría una aportación de entre 20.000 y 85.000 millones de € anuales a la economía europea y la creación de hasta 90.000 nuevos puestos de trabajo altamente cualificados de aquí a 2050. Esta ampliación del sector de la carne cultivada también abriría un mercado más amplio para las proteínas de origen vegetal, lo que reportaría mayores beneficios económicos a los productores y al sector agroganadero. 

También hay argumentos medioambientales de peso para apostar por esta nueva industria. Un futuro sector de la carne cultivada que consiguiera implantar una gama más amplia de productos de origen vegetal en el mercado podría mitigar hasta 3,5 gigatoneladas de emisiones de gases de efecto invernadero (el 17 % de todas las emisiones del sistema alimentario en 2050), además de requerir entre un 22 % y un 33 % menos de superficie uso agrícola.

Sin embargo, este crecimiento potencial no está garantizado y depende de las siguientes decisiones a partir de ahora:

  • Los gobiernos deben legislar para aprobar la producción de carne cultivada en regiones clave e intensificar políticas que la apoyen, así como aumentar la financiación en I+D.
  • Para que esta oportunidad se materialice a escala mundial a través de la inversión en I+D, la creación de infraestructuras y la ampliación de la cadena de suministro, la UE necesita hasta 5.000 millones de € de financiación cada año (hasta 2050), de los cuales 500 deberían proceder de fuentes públicas
  • El desarrollo tecnológico es imprescindible para mejorar el desarrollo de líneas celulares, aumentar la eficiencia y ampliar los biorreactores y equipos específicos para producir carne cultivada. Solo así la carne cultivada podrá competir en costes con los productos convencionales y llegar al mercado de masas.
  • Por último, pero no por ello menos importante, el futuro del sector de la carne cultivada pasa por la aceptación de los consumidores europeos, que deben confiar en que se trata de un producto seguro y estar contentos con su precio y rendimiento en comparación con los productos convencionales. También es necesario que la denominación de los productos favorezca su aceptación y comunicar mejor los beneficios que reportan para el clima, la naturaleza y la seguridad alimentaria.

En este momento, en el que la competitividad de la industria verde europea del futuro está en el punto de mira, la UE debe crear un entorno político y legislativo propicio para que se materialice esta oportunidad y el capital privado empiece a fluir. 

La oportunidad para España

España es uno de los países mejor posicionados entre los sujetos a estudio para desarrollar un sector de carne cultivada altamente competitivo, gracias a su potente industria farmacéutica, que podría faciltiar la producción de insumos y maquinaria para la cadena de valor de la carne cultivada. Además, en calidad de séptimo principal exportador de productos agroalimentarios del mundo, nuestro país podría tener la infraestructura necesaria para escalar la producción y exportación de carne cultivada.

El potencial para la economía española.

El mercado doméstico podría alcanzar un valor de entre 1.400 y 6.200 millones de euros para 2050, cubriendo hasta un 80% de la demanda nacional de productos finales. En términos de exportaciones, España podría generar entre 500 y 2.700 millones de euros en ingresos anuales para 2050, satisfaciendo una pequeña parte de la demanda europea y global de productos de carne cultivada y de sus componentes.

El valor añadido para nuestros recursos naturales y para el clima.

El informe apunta a que el desarrollo de carne cultivada podría tener un impacto ambiental positivo además de sus mencionados beneficios económicos. Su producción, según estima el informe, podría reducir las emisiones de gases de efecto invernadero (GEI) entre 22 y 36 millones de toneladas, favorecer el uso más eficiente de entre 9 y 14 millones de hectáreas de suelo agrícola, y reducir el consumo de agua en hasta 2,25 millones de metros cúbicos. Estos suponen algunos de los principales retos ambientales para España, como las emisiones GEI o la escasez de agua, que afectan especialmente al sector agrícola.

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Die Zukunft für kultiviertes Fleisch in Europa

Eine neue Analyse zeigt: Kultiviertes Fleisch könnte jährlich 20 bis 85 Mrd. € zur EU-Wirtschaft beitragen und eine Emissionsminderung von 3,5 Gt bewirken – sofern der Sektor die notwendigen Investitionen und entsprechende Unterstützung erhält.

Wenn die derzeitigen globalen Entwicklungen anhalten, wird der Fleischkonsum in den nächsten Jahren deutlich zunehmen und die Nachfrage bis 2050 um 30 % steigen. Doch unsere Ernährungssysteme sind bereits heute an ihrer Belastungsgrenze. Ohne grundlegende Veränderungen in der Lebensmittelindustrie wird es uns nicht gelingen, die wachsende Weltbevölkerung weiter zu ernähren und gleichzeitig unseren Planeten zu schützen.

Alternative Proteine leisten einen entscheidenden Beitrag zu diesem Wandel: Sie stellen eine zentrale Lösung dar, um die steigende Nachfrage nach Fleisch zu decken, ohne die planetaren Grenzen zu überschreiten. Bei kultiviertem Fleisch handelt es sich um eine Art von alternativen Proteinen, bei der Fleisch und Fleischbestandteile (wie Fett) direkt aus tierischen Zellen hergestellt werden. Kultiviertes Fleisch kann zur Herstellung eigenständiger Produkte oder als Inhaltsstoff in pflanzenbasierten Produkten zur Verbesserung von Geschmack und Textur eingesetzt werden. 

Um das Potenzial dieses neuen Sektors innerhalb der EU besser zu verstehen, hat Systemiq mit der Unterstützung des Good Food Institute Europe eine Reihe an ambitionierten, aber plausiblen Szenarien erstellt, in denen bestimmte technische, regulatorische und politische Meilensteine für kultiviertes Fleisch erreicht werden. 

Der Sektor für kultiviertes Fleisch stellt eine große Chance für die EU dar, denn er hat das Potenzial zur Schaffung von Wirtschaftswachstum und Arbeitsplätzen. So könnte der Markt für kultiviertes Fleisch in der EU entlang der Wertschöpfungskette bis 2050 neue Binnen- und Exportmärkte in Höhe von insgesamt 15–80 Mrd. € erschließen. Dabei würde der Sektor jährlich 20–85 Mrd. € zur EU-Wirtschaft beitragen und bis 2050 bis zu 90.000 hochqualifizierte Arbeitsplätze schaffen.

Die Studie geht davon aus, dass ein großer Teil des Sektors nicht durch kultivierte Endprodukte, sondern durch funktionale Inhaltsstoffe gekennzeichnet ist, die pflanzliche Produkte verbessern können. Deshalb könnte das Wachstum des Sektors für kultiviertes Fleisch auch dazu beitragen, einen größeren Markt für pflanzliche Proteine zu erschließen, was wiederum einen breiteren wirtschaftlichen Nutzen für Unternehmen im Plantbased-Bereich und für den Agrarsektor mit sich bringen würde. 

Zudem gibt es starke ökologische Argumente für kultiviertes Fleisch. Sollte es dem künftigen Sektor gelingen, die Akzeptanz von pflanzenbasierten Produkten zu erhöhen, könnte er eine Emissionsminderung von bis zu 3,5 Gigatonnen – d. h. 17 % der Gesamtemissionen des Ernährungssystems bis 2050 – sowie eine Verringerung des Flächenbedarfs für die Landwirtschaft um 22 bis 33 % erreichen.

Jedoch ist dieses potenzielle Wachstum nicht garantiert und hängt davon ab, ob jetzt die notwendige Weichenstellungen vorgenommen werden:

  • Die Politik sollte den beschrittenen Weg bei der Zulassung von Produkten aus kultiviertem Fleisch in wichtigen Regionen beibehalten und die finanzielle Förderung von Forschung und Entwicklung deutlich ausbauen.
  • Bis 2050 werden in der EU jährliche Investitionen von bis zu 5 Mrd. € (darunter 0,5 Mrd. € öffentliche Mittel) benötigt, um diese Chance umfassend zu nutzen – für Forschung und Entwicklung, Infrastrukturausbau und den Aufbau der Wertschöpfungskette. 
  • Zudem bedarf es technologischer Fortschritte, um die Zelllinienentwicklung zu verbessern, die Effizienz zu steigern und Fermenter für die Herstellung von kultiviertem Fleisch zu skalieren. Nur so kann sichergestellt werden, dass kultiviertes Fleisch hinsichtlich der Kosten auf Augenhöhe mit Fleisch aus Tierhaltung kommt und für den Massenmarkt geeignet ist.
  • Nicht zuletzt wird die Akzeptanz der Menschen in Europa entscheidend für den Erfolg eines künftigen Sektors für kultiviertes Fleisch sein. Verbraucherinnen und Verbraucher müssen darauf vertrauen können, dass kultiviertes Fleisch sicher ist, und kultiviertes Fleisch braucht die Preis- und Geschmacksparität mit herkömmlichem Fleisch. Zudem braucht es allgemein akzeptierte Produktbezeichnungen und ein stärkeres Bewusstsein für die Vorteile von kultiviertem Fleisch für Klima, Umwelt und Ernährungssicherheit.

Gegenwärtig steht die industrielle Wettbewerbsfähigkeit der EU im Fokus und die Schaffung eines unterstützenden politischen und regulatorischen Umfelds für kultiviertes Fleisch kann dazu beitragen, diese Chance zu nutzen und privates Kapital zu mobilisieren.

Deutschland ist eines der am besten positionierten EU-Länder, um einen hoch wettbewerbsfähigen Sektor für kultiviertes Fleisch zu entwickeln: Es ist nach den USA die führende Biotechnologie-Nation in den Bereichen wissenschaftliche Forschung und Innovation und verfügt über bemerkenswerte Biotechnologie-Innovationszentren. Darüber hinaus ist Deutschland einer der größten Pharmahersteller weltweit mit etablierten Unternehmen wie Merck und Eppendorf, die sich bereits als führende B2B-Lieferanten für die Wertschöpfungskette von kultiviertem Fleisch positionieren. Schließlich verfügt Deutschland über einen zukunftsorientierten Fleisch- und Landwirtschaftssektor mit vielen etablierten Akteuren, die sich zu diversifizierten Proteinunternehmen weiterentwickeln wollen. 

Der deutsche Markt für kultiviertes Fleisch könnte bis 2050 einen Gesamtwert von bis zu 16 Milliarden Euro erreichen und bis zu 17 Milliarden Euro zur Wirtschaft beitragen. Dies würde 0,4 % der deutschen Wirtschaftsleistung entsprechen und in etwa dem gleichkommen, was aktuell die Branche für Backwaren zur Wirtschaftsleistung beiträgt.

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Przyszłość hodowanego komórkowo mięsa w Europie

Nowa analiza: mięso hodowane komórkowo mogłoby co roku wnosić do unijnej gospodarki 20–85 mld EUR oraz przeciwdziałać 3,5 Gt emisji – o ile sektor otrzyma odpowiednie inwestycje i wsparcie.

Jeśli światowe trendy się nie zmienią, spożycie mięsa znacznie się zwiększy: do 2050 r. zapotrzebowanie na mięso wzrośnie o 30%. Nasze systemy żywnościowe już pracują jednak na pełnych obrotach. Jeżeli fundamentalnie nie zmienimy przemysłu żywnościowego, nie będziemy w stanie wyżywić światowej populacji, jednocześnie chroniąc naszą planetę.

Białka alternatywne to istotny element tej zmiany, ponieważ stanowią one klucz do zaspokajania rosnącego popytu na mięso oraz poszanowania granic planetarnych. Mięso hodowane komórkowo to rodzaj białek alternatywnych. Jego produkcja polega na hodowaniu mięsa i innych komponentów (np. tłuszczu) bezpośrednio na bazie komórek zwierzęcych. Mięso hodowane komórkowo można zarówno wykorzystywać do tworzenia produktów w pełni komórkowych, jak i stosować jako składnik w produktach roślinnych (co zapewnia ich lepsze smak i fakturę). 

Aby zrozumieć potencjał tego nowego sektora dla UE, firma Systemiq wraz z organizacją Good Food Institute Europe przygotowała ambitne, a zarazem możliwe do zrealizowania modele rynkowe tej branży. W scenariuszach tych założono osiągnięcie kluczowych etapów technologicznych, regulacyjnych oraz politycznych. Sektor mięsa hodowanego komórkowo niesie dla UE dużą szansę oraz potencjał na rozwój gospodarczy i nowe miejsca pracy. Na przykład: do 2050 r. rynek UE mięsa hodowanego komórkowo
w całym łańcuchu wartości mógłby osiągnąć na nowych rynkach unijnych
i eksportowych łączną wartość 15–80 mld EUR. Co roku zasilałoby to gospodarkę UE 20–85 mld EUR i do 2050 r. oznaczałoby nawet do 90 tys. nowych wyspecjalizowanych miejsc pracy. Taki rozwój sektora mięsa hodowanego komórkowo mógłby także poszerzyć rynek białek roślinnych oraz zapewnić więcej korzyści gospodarczych osobom produkującym żywność i całemu sektorowi rolniczemu. 

Za rozwojem tego sektora przemawiają również silne argumenty środowiskowe.
W przyszłości sektor mięsa hodowanego komórkowo, dzięki któremu produkty roślinne przyjmą się na rynku szerzej, będzie mógł zapobiec emitowaniu 3,5 Gt gazów cieplarnianych (co w 2050 r. stanowić będzie 17% emisji całego systemu żywnościowego). Ponadto produkty komórkowe mogą pomóc ograniczyć rozmiar przeznaczanych do celów rolniczych gruntów o 22–33%.

Nie możemy jednak zagwarantować, że sektor ten osiągnie ten potencjał – wszystko zależy od decyzji podejmowanych dzisiaj:

  • W kluczowych regionach rządy powinny kontynuować stosowanie dotychczasowych jasnych metod zatwierdzania regulacyjnego produktów. Należałoby też znacząco poprawić wsparcie polityczne oraz fundowanie badań
    i rozwoju.
  • Aby szansa ta była możliwa do zrealizowania na całym świecie, do 2050 r. UE będzie co roku potrzebować nawet 5 mld EUR funduszy (w tym 0,5 mld EUR ze źródeł publicznych). Środki będzie trzeba przeznaczać na badania i rozwój, budowanie infrastruktury oraz poszerzanie łańcucha dostaw. 
  • Rozwój technologiczny będzie niezbędny, by poprawić opracowywanie linii komórkowych, zwiększać skuteczność bioreaktorów i sprzętu do mięsa hodowanego komórkowo oraz zintensyfikować jego produkcję. Kwestie te odegrają kluczową rolę w zapewnieniu, że mięso hodowane komórkowo będzie mogło rywalizować cenowo z produktami konwencjonalnymi oraz że ten rodzaj towarów wejdzie na rynek masowy.
  • W końcu: akceptacja produktów komórkowych ze strony europejskich klientów
    i klientek zaważy na sukcesie tego sektora. Klienci muszą mieć pewność, że mięso hodowane komórkowo to produkt bezpieczny. Zdaniem konsumentów
    i konsumentek w stosunku do konwencjonalnych produktów towary te będą musiały osiągnąć równowartość cenową i wynikową. Należy także wypracować szeroko akceptowane nazwy produktów oraz promować wiedzę na temat ich korzyści dla klimatu, przyrody i bezpieczeństwa żywnościowego.

Przyszła kompetencyjność przemysłu ekologicznego UE jest obecnie szeroko dyskutowana; Unia powinna więc stworzyć wspierające politycznie i regulacyjnie otoczenie – nada to odpowiedni sygnał umożliwiający sięgnięcie po szansę związaną
z sektorem hodowli komórkowej i zapewni przepływ kapitału prywatnego. 

 

Możliwa sytuacja na poziomie krajowym: Polska

Polska może do 2050 r. rozwinąć rynek MHK o wartości 4 mld EUR, który opierałby się o silne możliwości farmaceutyczne napędzane przez produkcję produktów generycznych, jak i o dotychczasowe możliwości produkcyjne; silna przewaga konkurencyjna objawia się w niższych kosztach produkcji tego regionu UE  


Stworzyłoby to do 7 000 miejsc pracy, z czego około połowa była bezpośrednio związana z produkcją MHK

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